Portraits au ring flash, ring flash de studio

Téléspectateur assidu de FTV, et des chaines youtube de studios photo américains, j’ai souvent constaté que La Chapelle et Leibovitz utilisait des ring-flash en lumière additive de remplissage .

Passionné des techniques d’éclairage bien plus que du nombre de pixels du boitier, je me suis fait plaisir en me commandant aux Etats-unis un ring flash Bowens, les seuls dispo en Europe broncolor ou profoto frisent les 1500 ou 2000 € avec les réflecteurs à 400 €. Le coût du Bowens avec les frais de douane m’a coûté environ 1000 Euros.

Mon réparateur a mis les fameuses prises rondes Jaeger, pour permettre le branchement de la torche sur mes génés Godard plexi,

Soucieux de proposer vraiment des conditions d’un studio photo de mode à mes clients, je pense être parmi les seuls studios parisiens pour particuliers à travailler avec ce type de lumière, la plupart bossent à la boite à lumière octogonale.

Après m’être familiariser avec la “bête”, j’ai constaté qu’il était possible de travailler coller au fond sans avoir d’ombres portées, disposant d’un sous sol inutilisé dans mon studio photo, j’ai donc crée un troisième plateau de prises de vue avec différents fonds dans ce sous sol de 28 m2 . L’idée de me différencier de la concurrence massive en proposant autre chose que le fond blanc et le noir me trottait dans la tête depuis pas mal de temps.

La pièce de taille réduite, et le plafond assez bas ne me permets pas d’ajouter des lumières d’effets, ou parfois une lumière au dos du modèle pour éclairer ses cheveux. C’est donc le flash annulaire la lumière principale dans cette configuration. J’utilise le ring sans trépied, comme Terry Richardson je travaille avec le flash embarqué, mais contrairement à lui je n’ai pas cette ombre de petite taille, il rapproche son flash cobra de la lentille frontale avec un bracket mini, mais une ombre persiste, il en a fait plus ou moins sa signature .

J’ai toujours été stupéfait qu’un des photographes les plus en vogue au monde puisse travailler de la sorte, avec un vulgaire flash de reportage, c’est un coup à décourager les photographes rigoureux qui travaille leur lumières “façon haute couture” .

Revenons à nos moutons, je commence par les inconvénients du ring flash de studio sans trépied :
– c’est très lourd
– au bout de 100 shoots, surtout les gros plans, le modèle est aveuglé .
– Pas de TTL, en dirigeant le modèle pour les poses, il faut également évaluer son ouverture, et régler son diaph si l’on avance ou recule, il faut l’habitude pour poser au juger, le flashmètre serait beaucoup trop long, le modèle se figerait par l’attente du déclenchement.

Les avantages
-J’adore l’anneau dans l’oeil sur les gros plans, un petit côté surnaturel
– avec une légère surexposition, l’éclairage de face écrase et estompe les éventuels défauts de peau.
– Permets un éclairage de qualité sans besoin de beaucoup de place.

Studio Bain de Lumière
1 rue Gérhard
92800 PUTEAUX
0 954 249 349

studio bain de lumière